Marques alimentaires premium : fidéliser sans lasser dans un univers ultra sollicité
Dans le secteur du food retail, l’achat est souvent impulsif, mais la fidélisation, elle, se construit dans le temps.
Entre circuits courts, marques engagées, épiceries fines ou produits de niche, les clients sont volatils… car ultra-sollicités.
Comment bâtir une relation client qui résiste à la concurrence et au scroll permanent ?
La clé n’est pas dans la fréquence des messages, mais dans leur pertinence émotionnelle et gustative.
1. Fidéliser dans le food premium, c’est éviter la saturation
Contrairement à la cosmétique ou à la mode, l’alimentaire souffre d’une pression marketing excessive : newsletters répétitives, codes promo agressifs, relances trop fréquentes.
Résultat ? Une lassitude, voire un rejet.
Fidéliser, ce n’est pas occuper l’espace, c’est donner envie de revenir naturellement, par un contenu qui :
Inspire des usages autour du produit (recette, moment de vie),
Valorise les engagements (origine, producteurs, fabrication),
Met en scène l’émotion liée à la dégustation.
2. Le CRM comme levier de reconnaissance, pas d’automation à la chaîne
Dans une DNVB ou une marque artisanale, le client veut se sentir reconnu :
Qu’on lui parle de ce qu’il aime manger, pas de ce qu’on veut lui vendre.
Qu’on se souvienne de ses achats récurrents.
Qu’on sache l’informer sans forcer l’achat.
Un CRM bien configuré permet de :
Repérer les typologies d’usage (petit-déjeuner, cadeau, apéro, etc.),
Automatiser des scénarios qui semblent manuels (ex : “Vous aviez adoré notre granola d’automne…”),
Relancer sans promo, mais avec une attention ou une surprise.
3. Moments clés du parcours client à retravailler
Les marques alimentaires oublient souvent certains moments forts à scénariser :
L’arrivée d’une nouveauté : plutôt qu’un push massif, une invitation VIP à la tester en avant-première.
L’abandon de panier food : au lieu d’un “reprenez votre commande”, proposer un conseil recette pour utiliser le produit.
L’après-premier achat : demander un avis sincère et proposer une association produit pertinente (cross-selling intelligent).
Il s’agit de transformer chaque interaction en preuve d’écoute client, pas en push commercial.
4. Les bons indicateurs à suivre (et ceux à ignorer)
Les marques premium ne doivent pas calquer leurs KPIs sur ceux de la grande distribution.
À suivre :
Le repeat rate à 60 jours (nombre de clients ayant repassé commande dans les 2 mois),
Le taux de clic sur contenu éditorial (plutôt que sur promo),
Le taux de satisfaction sur le parcours de commande (UX + livraison + packaging).
À relativiser :
Le taux d’ouverture seul, ou le taux de désinscription après une relance trop générique.
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